Dans un tournant majeur, 23andMe, la célèbre entreprise de tests ADN à domicile, vient d’être acquise par Regeneron Pharmaceuticals pour 256 millions de dollars. Cette transaction, survenue dans le cadre d’une procédure de faillite, soulève des questions sur le devenir des données génétiques de plus de 15 millions de clients.
Une acquisition stratégique pour Regeneron
Regeneron Pharmaceuticals, un géant de la biotechnologie basé à New York, a remporté l’enchère pour l’acquisition de 23andMe. Cette opération inclut non seulement les services de tests ADN, mais aussi la banque de données génétiques et les échantillons collectés auprès des utilisateurs.
Quel avenir pour les données des clients ?
23andMe assure que les données des clients sont anonymisées et que les échantillons génétiques sont détruits lorsque les utilisateurs suppriment leur compte. Cependant, des interrogations subsistent sur la quantité d’informations qui pourrait échoir à Regeneron.
Une transaction sous conditions
L’acquisition, qui devrait être finalisée d’ici la fin de l’année, est soumise à l’approbation du tribunal des faillites américain. George D. Yancopoulos, co-fondateur de Regeneron, voit dans cette acquisition une opportunité d’accélérer les recherches génétiques pour le développement de nouveaux médicaments.
La chute d’une licorne
23andMe, qui a connu une valorisation fulgurante à 6 milliards de dollars lors de son introduction en bourse en 2021, a déposé le bilan en mars dernier après avoir échoué à devenir profitable. Anne Wojcicki, sa co-fondatrice et ancienne PDG, a quitté ses fonctions à cette occasion.
Une mission préservée
Mark Jensen, président de 23andMe, se félicite de cette transaction qui permet à la mission de l’entreprise de perdurer, tout en garantissant la protection de la vie privée des clients. Regeneron a également promis d’embaucher tous les employés des unités acquises, assurant ainsi la continuité des opérations.
