Dans une décision marquante, les États-Unis ont placé des dizaines d’entreprises chinoises sur une liste noire d’exportation, visant à freiner les avancées de Pékin en intelligence artificielle et en technologies de pointe. Cette mesure intervient dans un contexte de tensions croissantes entre les deux puissances mondiales.
Une mesure sans précédent
Pour la première fois sous l’administration Trump, les États-Unis ont ajouté des dizaines d’entreprises technologiques chinoises à leur liste noire d’exportation. Cette initiative vise explicitement à limiter les capacités de Pékin en matière d’intelligence artificielle et de calcul avancé.
Des restrictions ciblées
Le Bureau de l’industrie et de la sécurité du Département du commerce américain a inclus plus de 50 entreprises chinoises dans cette liste, interdisant ainsi aux entreprises américaines de leur fournir des produits sans autorisation gouvernementale. Ces mesures sont justifiées par des préoccupations de sécurité nationale et de politique étrangère.
Technologies sous surveillance
Parmi les cibles, des entreprises accusées de développer des supercalculateurs, des puces IA haute performance à des fins militaires, ou encore de soutenir la modernisation de l’armée chinoise. Deux firmes sont particulièrement pointées du doigt pour leurs liens avec Huawei et HiSilicon.
Réactions internationales
La Chine a vivement condamné ces restrictions, appelant les États-Unis à cesser de ‘généraliser la sécurité nationale’. Des experts soulignent l’élargissement des restrictions à des pays tiers et des intermédiaires, reflétant une stratégie plus large de techno-nationalisme.
Un contexte tendu
Ces mesures surviennent alors que les tensions commerciales entre Washington et Pékin s’intensifient, avec une augmentation des tarifs douaniers imposés par l’administration Trump. Les États-Unis affirment ainsi leur détermination à protéger leurs technologies sensibles contre toute utilisation menaçant leur sécurité nationale.