Dans un contexte économique incertain, le gouvernement britannique annonce des mesures drastiques pour équilibrer les finances publiques, malgré des prévisions de croissance en berne. Cet article explore les implications de ces décisions pour les citoyens et l’économie.
Un plan d’austérité ambitieux
La ministre des Finances, Rachel Reeves, a dévoilé un plan de réduction des dépenses sociales de plusieurs milliards de livres, visant à combler un déficit budgétaire croissant. Cette annonce intervient alors que le pays fait face à une inflation persistante et à des coûts d’emprunt en hausse.
Priorité à l’emploi et à la croissance
Les coupes dans le budget social, estimées à 4,8 milliards de livres, s’accompagnent de mesures pour encourager le retour à l’emploi. Reeves a également présenté des plans pour accélérer les investissements et lutter contre l’évasion fiscale, afin d’augmenter les recettes de l’État.
Une défense renforcée au détriment de l’aide internationale
Le budget de la défense sera augmenté pour atteindre 2,5% du PIB, grâce à des réductions dans l’aide internationale. Parallèlement, des réformes urbanistiques promettent de stimuler la construction de logements à un niveau inédit depuis quarante ans.
Des règles budgétaires inflexibles
Reeves a réaffirmé son engagement envers les règles budgétaires établies l’automne dernier, visant à équilibrer les dépenses courantes avec les recettes fiscales et à réduire la dette publique d’ici 2029-30. Ces règles, selon elle, sont ‘non négociables’.
Des prévisions économiques mitigées
L’Office for Budget Responsibility a revu à la baisse les prévisions de croissance pour 2025, tout en anticipant une reprise à partir de 2026. Reeves a exprimé son insatisfaction face à ces chiffres, tout en soulignant les efforts du gouvernement pour relancer l’économie.