Intel tourne une nouvelle page de son histoire avec l’arrivée de Lip-Bu Tan à la tête de l’entreprise. Succédant à Pat Gelsinger, Tan hérite d’une société en pleine transformation, confrontée à des défis majeurs dans un secteur en constante évolution. Cet article explore les enjeux de cette transition et les perspectives pour Intel sous sa nouvelle direction.
Une transition à un moment critique
Lip-Bu Tan prend officiellement ses fonctions de PDG d’Intel le 18 mars, mettant fin à l’intérim assuré par David Zinsner et Michelle Johnston Holthaus. Cette nomination intervient après le départ abrupt de Pat Gelsinger, dont la vision pour Intel incluait une transformation en une entreprise de fonderie, rivalisant avec des géants comme TSMC et Samsung.
Un héritage complexe
Gelsinger a quitté Intel sur fond de pertes financières, de réductions d’effectifs et de l’abandon de plusieurs projets. Malgré cela, Intel affirme rester engagé dans sa stratégie de fonderie, un secteur où la concurrence est féroce.
Un leader expérimenté
Tan n’est pas un nouveau venu dans le monde de la technologie et des semi-conducteurs. Ancien membre du conseil d’administration d’Intel, il a également siégé aux conseils de plusieurs autres entreprises technologiques, apportant avec lui une riche expérience et un réseau précieux.
Des défis à relever
Intel fait face à des temps difficiles, avec une perte record en 2024. La société mise beaucoup sur son procédé de fabrication 18A, une technologie clé pour attirer des clients externes et ramener une partie de sa production en interne.
Le soutien gouvernemental en question
Le CHIPS Act, une loi visant à soutenir la fabrication de semi-conducteurs aux États-Unis, joue un rôle crucial dans la stratégie d’Intel. Cependant, des incertitudes planent sur son avenir, avec des critiques venant de hauts responsables politiques.