Kristi Noem, Secrétaire à la Sécurité Intérieure des États-Unis, a effectué une visite marquante dans une prison à haute sécurité au Salvador, où sont incarcérés des Vénézuéliens expulsés des États-Unis. Cette visite souligne les efforts de l’administration pour lutter contre l’immigration illégale et les crimes associés.
Une visite sous haute tension
Kristi Noem a parcouru les cellules surpeuplées, l’armurerie et une unité d’isolement de la prison, un établissement où les détenus sont entassés sans jamais voir la lumière du jour. Cette visite intervient alors que l’administration cherche à montrer sa détermination à expulser ceux qu’elle qualifie de ‘pires des pires’.
Controverse autour des expulsions
Alors que l’administration justifie ces expulsions vers le Salvador, des défenseurs des droits de l’homme dénoncent des conditions carcérales inhumaines. Dans une cellule réservée aux Vénézuéliens accusés d’appartenir à des gangs, l’atmosphère était lourde, les détenus observant en silence depuis leurs cellules.
Un message sans équivoque
À l’issue de sa visite, Noem a enregistré un message vidéo avertissant les immigrants potentiels des conséquences de commettre des crimes aux États-Unis. Elle a réitéré l’engagement de son pays à utiliser tous les outils à sa disposition pour protéger les citoyens américains.
Coopération internationale
La visite de Noem s’inscrit dans le cadre d’une coopération renforcée entre les États-Unis et le Salvador, visant à augmenter le nombre de vols d’expulsion de criminels violents. Cette collaboration s’est concrétisée par des discussions avec le président salvadorien Nayib Bukele.
Questions sans réponses
Malgré les affirmations de l’administration, des questions persistent sur le statut des expulsés, dont beaucoup n’ont pas de casier judiciaire. Leurs familles et des organisations de défense des droits contestent leur affiliation à des gangs, soulignant l’absence de procès équitable.