Le spectacle de la mi-temps du Super Bowl LIX, marqué par une performance historique de Kendrick Lamar et exclusivement interprété par des artistes noirs, a suscité une vague de plaintes inattendues. Contrairement aux critiques anticipées sur le contenu du spectacle, l’essentiel des récriminations portait sur l’absence de représentants blancs sur scène, révélant une interprétation singulière des notions de diversité et d’inclusion.
Une performance historique sous le feu des critiques
Kendrick Lamar a marqué l’histoire avec son spectacle à la mi-temps du Super Bowl LIX, devenant ainsi l’un des moments les plus regardés de tous les temps. Pourtant, selon des documents obtenus par une demande d’accès à l’information, le principal sujet de mécontentement parmi les téléspectateurs était l’absence de blancs parmi les performers.
La diversité inversée ?
Des plaintes adressées à la FCC révèlent une perception particulière de la diversité, où certains estiment que les blancs ont été injustement exclus. ‘C’est raciste de ne pas inclure de blancs dans cet événement’, a écrit un téléspectateur, tandis qu’un autre déplorait le manque de ‘talent blanc’ sur scène.
Un débat culturel plus large
Cette controverse s’inscrit dans un contexte culturel plus large, où les politiques de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI) sont souvent critiquées par certaines franges politiques. Les plaintes reçues par la FCC illustrent une incompréhension ou un rejet des efforts pour mettre en avant les artistes noirs et leur contribution à la culture américaine.
Le message de Kendrick Lamar mal interprété
Le spectacle de Lamar, riche en symboles et en messages sur la représentation et l’appropriation culturelle, semble avoir été incompris par une partie du public. L’utilisation de Samuel L. Jackson dans le rôle de l’Oncle Sam a notamment été source de confusion et de critiques, certains y voyant une provocation anti-blanche.
