Le Premier ministre australien Anthony Albanese a annoncé des élections générales pour le 3 mai, dans un contexte marqué par la crise du coût de la vie et les tensions commerciales avec les États-Unis. Cet article explore les défis auxquels fait face le pays et les enjeux clés de cette campagne électorale.
Un scrutin crucial en pleine crise économique
Anthony Albanese, Premier ministre australien, a convoqué des élections générales pour le 3 mai, lançant ainsi une campagne de cinq semaines. Ce scrutin intervient alors que l’Australie traverse une période difficile, avec une inflation galopante et des tarifs douaniers américains qui pèsent sur son économie.
Un gouvernement en quête de légitimité
Le Parti travailliste, au pouvoir depuis 2022, cherche à obtenir un second mandat de trois ans. Cependant, les sondages montrent une course serrée avec la coalition conservatrice Libérale-Nationale, dirigée par Peter Dutton. Les mesures prises pour soulager les ménages, comme les réductions d’impôts, semblent ne pas suffire à endiguer la grogne populaire.
Les relations avec les États-Unis au cœur des débats
Un des enjeux majeurs de cette élection sera la gestion des relations avec les États-Unis, notamment concernant les tarifs douaniers sur l’acier et l’aluminium. Donald Trump, président américain, a exclu toute exemption pour l’Australie, malgré les efforts diplomatiques d’Albanese.
Perspectives économiques incertaines
La Réserve d’Australie a récemment baissé son taux directeur, un signe que les pressions inflationnistes pourraient s’atténuer. Cependant, l’annonce de nouvelles taxes américaines sur les voitures importées ajoute une couche d’incertitude à l’économie australienne.