Dans un contexte de turbulences boursières, le récent ajustement des tarifs douaniers par Donald Trump a souligné l’impact continu de Wall Street sur les décisions présidentielles. Cet article explore comment les réactions du marché ont influencé cette décision et ce que cela révèle sur les dynamiques de pouvoir actuelles.
Une inquiétude grandissante sur Wall Street
Depuis l’annonce par le président Donald Trump de nouvelles tarifications douanières la semaine dernière, une inquiétude palpable s’est emparée de Wall Street. La chute des actions et même la vente des Treasurys américains, traditionnellement considérés comme une valeur refuge, ont semé le doute parmi les investisseurs et les analystes.
Un revirement inattendu
Le soulagement fut immense lorsque, mercredi après-midi, Trump a annoncé un assouplissement des tarifs pour la plupart des pays, à l’exception de la Chine. Cette décision a provoqué la plus forte hausse quotidienne du S&P 500 depuis la crise financière de 2008.
L’influence des leaders de Wall Street
Malgré une présidence marquée par des tests constants des limites du pouvoir exécutif, cet épisode montre que le marché, et par extension des figures comme Jamie Dimon de JPMorgan Chase, reste un garde-fou pour l’administration.
Les vigilants des obligations
La crainte d’une crise financière mondiale, alimentée par la hausse des rendements des obligations américaines, a particulièrement retenu l’attention de Trump et de ses conseillers. Les investisseurs, en vendant massivement, ont envoyé un signal clair sur les limites à ne pas dépasser.
Un avenir incertain
Malgré le répit apporté par le revirement de Trump, les marchés restent nerveux. Avec des tarifs de 10% toujours en vigueur et des relations commerciales tendues entre les deux plus grandes économies mondiales, la voie vers un compromis semble incertaine.