Alors que la Major League Baseball (MLB) se dirige vers une nouvelle convention collective en décembre 2026, la possibilité d’introduire un plafond salarial est sérieusement envisagée. Cette mesure, historiquement rejetée par l’association des joueurs, pourrait toutefois bénéficier à l’équilibre économique du sport et à la compétitivité entre les équipes.
Un tournant pour la MLB ?
La MLB, unique parmi les grandes ligues sportives américaines à ne pas avoir de plafond salarial, pourrait voir cette réalité changer. Les propriétaires d’équipes et le commissaire Rob Manfred explorent cette option à l’approche de la fin de la convention collective actuelle.
Opposition et conséquences
L’association des joueurs (MLBPA) reste fermement opposée à un plafond salarial, ce qui pourrait mener à un lockout en décembre 2026. Un tel changement mettrait fin à des décennies de dépenses sans limite, accusées de créer un déséquilibre compétitif.
Disparités financières
Les écarts de dépenses entre les équipes n’ont jamais été aussi grands, avec des différences allant jusqu’à 500 millions de dollars. Cette situation préoccupe particulièrement les fans des petites villes, qui se sentent souvent exclus de la course aux championnats.
Le problème des droits médias locaux
Les revenus médias locaux, très inégaux, exacerbent les disparités. Alors que certaines équipes engrangent des centaines de millions, d’autres doivent se contenter de sommes bien moindres, affectant directement leur capacité à investir dans leur effectif.
Vers un nouveau modèle économique ?
Face à ces défis, la MLB pourrait revoir son modèle économique, notamment en centralisant les droits médias pour réduire les inégalités. Cependant, sans un plafond salarial, les déséquilibres pourraient persister, menaçant la compétitivité et l’attractivité du sport.
