Dans un contexte de tarifs douaniers élevés imposés par l’administration Trump, Nissan Motor révèle ses plans pour intensifier la production dans son plus grand site américain. Christian Meunier, à la tête de Nissan Americas, partage sa vision pour relancer les opérations aux États-Unis.
Une réponse aux tarifs douaniers
Face aux tarifs de 25% sur les automobiles importées, Nissan Motor se mobilise pour augmenter sa production domestique. Christian Meunier, président de Nissan Americas depuis janvier, voit dans ces mesures une opportunité d’accélérer les plans déjà en cours pour revitaliser les opérations américaines du constructeur.
Le site de Smyrna, Tennessee, au cœur de la stratégie
Le complexe de Smyrna, d’une superficie de 6 millions de pieds carrés, a la capacité de produire 640 000 véhicules par an sur trois équipes. Actuellement en fonctionnement sur deux équipes, l’usine emploie environ 5 700 personnes. Meunier ambitionne de maximiser la production sur ce site, en faisant de Smyrna le pilier de la réussite de Nissan aux États-Unis.
Des défis à relever
Augmenter la production n’est pas une tâche aisée. Meunier reconnaît que cela prend du temps de modifier les plans et de déplacer la production. Cependant, il reste optimiste, soulignant la flexibilité de Nissan et sa capacité à s’adapter rapidement aux changements.
Perspectives d’avenir
Nissan explore également l’ajout de la production de véhicules hybrides à Smyrna, ainsi que l’introduction de nouveaux modèles, dont un véhicule Infiniti. L’entreprise examine en outre les possibilités d’augmenter la production de composants de groupe motopropulseur et d’accroître la teneur domestique de ses véhicules.
Un impact mitigé des tarifs sur les pièces
Les tarifs supplémentaires de 25% sur les pièces automobiles, prévus pour le 3 mai, pourraient nuire aux plans de Nissan. Meunier espère une solution de compromis qui minimiserait l’impact financier sur l’entreprise.