Le Centre d’Engagement Mondial, une unité du Département d’État chargée de contrer les campagnes de propagande russe et chinoise, a été fermé. Cette décision marque le début d’un examen approfondi des allégations de censure sous les administrations Biden et Trump. Secrétaire d’État Marco Rubio voit cette fermeture comme une étape cruciale vers la liberté d’expression américaine, tandis que les critiques y voient un retrait des États-Unis de la compétition d’idées et d’informations avec ses adversaires.
La fin d’une ère
Le Centre d’Engagement Mondial (GEC), autrefois dédié à la lutte contre la désinformation étrangère, a été officiellement dissous. Cette décision intervient après des années de controverses et de remises en question de son rôle et de son efficacité. Marco Rubio, dans un éditorial, a qualifié cette fermeture de nécessaire pour préserver la liberté d’expression aux États-Unis.
Un héritage controversé
Créé initialement pour contrer les messages militants à l’étranger, le GEC a évolué pour devenir un acteur clé dans la lutte contre la propagande des États-nations rivaux. Malgré ses succès, comme la cartographie d’un vaste programme d’influence chinois, le GEC a été critiqué pour son implication présumée dans la censure domestique, notamment pendant la pandémie de COVID-19.
Une nouvelle direction
Les ressources et le personnel du GEC ont été transférés vers un nouveau hub, dans l’espoir de démontrer l’utilité d’une telle opération à leurs nouveaux supérieurs. Cependant, l’avenir de ces efforts reste incertain, avec des critiques soulignant les contradictions dans la position de Rubio sur la lutte contre la désinformation étrangère.