Lors du procès opposant la FTC à Meta, Mark Zuckerberg a défendu les acquisitions de WhatsApp et Instagram, affirmant qu’elles ont été réalisées pour améliorer ces plateformes et non pour les étouffer. Ce procès antitrust vise à défaire ces acquisitions, arguant qu’elles ont renforcé le monopole de Meta.
Zuckerberg face à la justice
Mark Zuckerberg a passé près de 13 heures sur trois jours à répondre aux questions des avocats de la FTC et de Meta. Le cœur du débat : les acquisitions de WhatsApp et Instagram étaient-elles destinées à les améliorer ou à les éliminer ?
WhatsApp : une vision d’avenir
Zuckerberg a expliqué que l’acquisition de WhatsApp pour 19 milliards de dollars en 2014 répondait à une évolution des modes de communication en ligne, passant des surfaces publiques aux conversations privées. Il a également vu dans WhatsApp un levier dans ses relations avec Apple et Google.
Instagram : un succès inattendu
Concernant Instagram, Zuckerberg a admis ne pas avoir vu en elle une concurrente avant qu’elle n’atteigne le milliard d’utilisateurs. Il a souligné les ressources apportées par Meta pour lutter contre le spam et développer l’application, contribuant à son succès actuel avec plus de 2 milliards d’utilisateurs.
Une stratégie de croissance, non d’étouffement
Zuckerberg a rejeté l’accusation de la FTC selon laquelle ces acquisitions visaient à éliminer la concurrence. Il a présenté WhatsApp et Instagram comme des investissements ayant dépassé ses attentes, avec des chiffres d’utilisateurs et des revenus publicitaires en constante croissance.