Le président de la FCC, Brendan Carr, a accusé Comcast de distorsion de l’information concernant la couverture médiatique de la déportation de Kilmar Armando Abrego Garcia, un résident du Maryland renvoyé au Salvador en raison d’une ‘erreur administrative’. Cet article explore les implications de ces accusations et le contexte entourant cette affaire controversée.
Accusations de distorsion médiatique
Brendan Carr, à la tête de la Commission fédérale des communications (FCC), a vivement critiqué Comcast pour sa couverture de l’affaire Abrego Garcia. Il accuse les réseaux de Comcast, notamment MSNBC et CNN, d’avoir ‘trompé le public américain pendant des jours’ en omettant de couvrir une conférence de presse de la Maison Blanche sur cette déportation.
Le contexte de la déportation
Kilmar Armando Abrego Garcia a été déporté au Salvador après que le gouvernement ait invoqué une ‘erreur administrative’. Cependant, cette décision a été contestée, et un juge de la Cour suprême a ordonné son retour aux États-Unis, soulignant une violation d’une précédente décision judiciaire.
Réactions et conséquences
L’administration Trump a exprimé son mécontentement face au manque de couverture médiatique de cette affaire, qualifiant cela de ‘honteux’. Par ailleurs, Brendan Carr a initié une enquête sur les programmes de diversité, équité et inclusion (DEI) de Comcast, menaçant de bloquer futures fusions et acquisitions si ces programmes étaient maintenus.
Limites de l’autorité de la FCC
Il est important de noter que le pouvoir de la FCC en matière de distorsion de l’information est limité. L’agence n’intervient que s’il existe des preuves d’une intention délibérée de tromper le public, comme indiqué sur son site officiel.