Alors que la lutte contre le réchauffement climatique s’intensifie, une startup innovante mais controversée attire l’attention des régulateurs américains. Son approche audacieuse de la géo-ingénierie soulève des questions cruciales sur l’équilibre entre innovation environnementale et protection de la santé publique.
La géo-ingénierie, une solution controversée
Face à l’urgence climatique, certains envisagent la géo-ingénierie comme une solution miracle. Cette pratique, qui consiste à modifier l’atmosphère pour refroidir la planète, divise la communauté scientifique. D’un côté, ses partisans y voient une réponse nécessaire à l’inaction passée. De l’autre, ses détracteurs alertent sur les risques d’expérimenter avec le climat déjà fragile de la Terre.
Make Sunsets, une startup sous les projecteurs
Make Sunsets, une jeune pousse de la Silicon Valley, a choisi une approche directe en relâchant des ballons météorologiques remplis de dioxyde de soufre dans la haute atmosphère. Ces particules, en réfléchissant la lumière du soleil, contribuent à un léger refroidissement de la planète. La startup vend même des ‘crédits de refroidissement’ basés sur l’impact estimé de chaque ballon.
L’EPA monte au créneau
L’Agence de protection de l’environnement américaine (EPA) a ouvert une enquête sur Make Sunsets, considérant le dioxyde de soufre comme un polluant atmosphérique. Les fondateurs de la startup défendent leur légalité, s’appuyant sur la Loi sur la modification du temps de 1976. Cependant, l’application de cette loi à la modification climatique reste floue.
Un débat plus large sur la pollution
L’action de l’EPA contre Make Sunsets contraste avec sa politique plus permissive envers les centrales à charbon, bien plus polluantes. Ce paradoxe souligne les tensions entre innovation environnementale et régulation, dans un contexte où les enjeux climatiques n’ont jamais été aussi pressants.
