L’affaire antitrust contre Meta par la FTC soulève des questions sur la compréhension réelle du pouvoir de ce géant des médias sociaux. Cet article explore pourquoi l’approche actuelle pourrait manquer la cible.
Le Procès Antitrust : Un Malaise Évident
Cette semaine, Mark Zuckerberg a témoigné devant un tribunal de Washington, DC, défendant Meta contre les accusations de la FTC. L’agence cherche à dissoudre les acquisitions d’Instagram et WhatsApp, les qualifiant d’anti-concurrentielles. Pourtant, ce qui ressort le plus, c’est l’incompréhension de la FTC sur le fonctionnement des médias sociaux.
Une Définition de Marché Contestable
La FTC a défini un sous-ensemble des médias sociaux, excluant étrangement les applications de messagerie privée. Cette définition limite artificiellement la concurrence à Snapchat et MeWe, un réseau social obscur, permettant à Meta d’être accusé de monopole avec 80% de part de marché.
La Réalité du Marché des Médias Sociaux
Inclure TikTok, YouTube, iMessage, X, et Telegram dans l’analyse montrerait que Meta est loin d’avoir un monopole. Les données internes de Meta révèlent que le trafic sur Facebook et Instagram augmente lorsque TikTok est hors ligne, prouvant l’interdépendance de ces plateformes.
Les Effets de Réseau : Le Vrai Pouvoir de Meta
La FTC ignore largement ce qui fait la force de Meta : les effets de réseau. Plus une plateforme a d’utilisateurs, plus il est difficile de la détrôner. Zuckerberg a utilisé cette stratégie pour développer Facebook, Instagram, WhatsApp, et maintenant Threads.
Une Solution Complexe
Scinder Instagram et WhatsApp pourrait créer de la concurrence à court terme, mais pour une concurrence durable, il faudrait permettre aux utilisateurs de transférer leurs profils et listes d’amis. Une idée séduisante mais complexe à mettre en œuvre.