Les frappes aériennes américaines sur un port pétrolier dans l’ouest du Yémen ont fait au moins 74 morts, selon le ministère de la Santé contrôlé par les Houthis. Cet incident marque le jour le plus meurtrier depuis que les États-Unis ont intensifié leur campagne aérienne contre le groupe soutenu par l’Iran le mois dernier. Les Houthis ont répondu en promettant de continuer leurs opérations militaires contre Israël et les forces américaines dans la région.
Une escalade de violence
Le Commandement central américain (CENTCOM) a déclaré que les frappes sur le port de carburant de Ras Isa dans la province de Hodeidah visaient à couper les revenus des Houthis, accusant le port d’être une source de profits illicites pour le groupe. Les victimes comprenaient des travailleurs du port et des secouristes, avec environ 171 blessés supplémentaires.
La réponse des Houthis
Les rebelles Houthis ont juré de ne pas reculer dans leur soutien aux Palestiniens, affirmant que les agressions américaines ne feraient qu’intensifier leur détermination à cibler les intérêts américains et israéliens. Ils ont également revendiqué l’abattage d’un drone américain MQ-9 Reaper, le sixième depuis le 3 mars.
Un conflit coûteux
Les frappes américaines ont ciblé des raffineries de pétrole, des aéroports et des sites de missiles, avec un coût approchant le milliard de dollars en trois semaines. Malgré cela, l’impact sur les capacités militaires des Houthis semble limité, avec leur leadership politique et militaire restant largement intact.
Un bilan humain lourd
Les attaques américaines auraient tué au moins 123 personnes, dont des femmes et des enfants, et blessé 247 autres depuis le 15 mars. Les Houthis continuent de lancer des missiles balistiques vers Israël et des drones vers les navires de la marine américaine, bien que sans causer de dommages majeurs.
