Dans un contexte de tensions persistantes, les États-Unis envisagent de mettre fin à leurs efforts pour résoudre le conflit en Ukraine si aucun progrès n’est observé dans les prochains jours. Cette annonce, faite par le secrétaire d’État Marco Rubio, souligne la frustration croissante de l’administration Trump face à l’impasse des négociations.
Une fenêtre d’opportunité étroite
Marco Rubio a exprimé clairement la position des États-Unis lors d’une conférence de presse à Paris. « Si la guerre en Ukraine ne peut être arrêtée, nous devons passer à autre chose », a-t-il déclaré, indiquant que la décision se prendrait dans un délai très court, potentiellement en quelques jours.
Un cadre proposé avec des concessions
L’administration Trump serait prête à reconnaître le contrôle russe sur la Crimée dans le cadre d’une proposition visant à mettre fin au conflit. Cette concession, significative, pourrait représenter une victoire pour Vladimir Poutine, bien que la Crimée ait été annexée illégalement en 2014.
La patience de Trump a des limites
Le président Trump a soutenu les déclarations de Rubio, affirmant qu’il n’avait pas une patience illimitée pour les jeux politiques. « Si l’une des parties rend les choses trop difficiles, nous nous retirerons », a-t-il averti, tout en espérant ne pas en arriver là.
Des négociations complexes
Les discussions entre les parties concernées sont décrites comme complexes, avec des progrès notés mais aussi de nombreux défis à surmonter. Le Kremlin a reconnu certaines avancées tout en soulignant les difficultés persistantes.
Une lueur d’espoir malgré tout
Malgré les tensions, le vice-président JD Vance a exprimé un certain optimisme quant à la possibilité de parvenir à un accord de paix. Des discussions techniques se poursuivent, notamment sur un accord potentiel concernant les minéraux, qui pourrait bénéficier aux deux parties.