L’administration Trump, dont la patience en matière de résolution du conflit en Ukraine a toujours été limitée, semble aujourd’hui à bout. Les déclarations récentes du secrétaire d’État américain Marco Rubio laissent entrevoir un possible désengagement des États-Unis, avec des implications majeures pour l’Ukraine, l’Europe et la Russie.
Une patience à bout
L’administration Trump, convaincue de pouvoir mettre fin rapidement au conflit le plus grave en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, exprime une frustration croissante face à l’absence de progrès. ‘Si mettre fin à la guerre en Ukraine n’est pas possible, nous devons passer à autre chose’, a déclaré Marco Rubio après des discussions à Paris avec des responsables européens et ukrainiens.
Les options sur la table
Parmi les options envisagées, un renforcement du soutien militaire américain à l’Ukraine pourrait contraindre la Russie à reconsidérer sa position. Cependant, cette approche pourrait s’avérer impopulaire auprès de certains soutiens de Trump. Parallèlement, de nouvelles sanctions contre le secteur énergétique russe sont évoquées comme moyen de pression.
Un possible désengagement
Rubio a également laissé entendre que les États-Unis pourraient simplement se retirer, laissant l’Ukraine et ses soutiens européens face à la Russie. Cette perspective pose un défi de taille, compte tenu des ressources limitées de l’Ukraine et de la préparation insuffisante de l’Europe.
Les conséquences pour la Russie
Un désengagement américain présenterait un dilemme pour le Kremlin, offrant peut-être plus de liberté d’action en Ukraine, mais prolongeant une guerre coûteuse en vies humaines et en ressources économiques, déjà fragilisées par les sanctions internationales.
Une fenêtre d’opportunité étroite
Malgré tout, il subsiste une possibilité, bien que mince, d’une résolution de dernier minute. Mais le temps et la patience des États-Unis semblent s’épuiser rapidement.