Il est peu probable qu’un site comme 4chan voie à nouveau le jour. Pourtant, son héritage toxique imprègne tout, des réseaux sociaux comme X et YouTube à la politique mondiale. Retour sur l’évolution d’un phénomène internet qui a marqué une génération.
Les débuts insouciants de 4chan
Mon premier souvenir de 4chan remonte à une nuit où, adolescent, je découvrais avec délice les memes de chats, une nouveauté à l’époque. Ces images, comme celle d’un chat réclamant un cheeseburger, étaient d’une hilarité sans pareille pour mon jeune esprit.
La descente aux enfers
Ce qui a commencé comme un lieu de culture internet et d’anonymat a progressivement sombré dans l’extrémisme, devenant un repère pour les partisans de la violence et de l’idéologie d’extrême-droite. Un virus qui a contaminé tous les aspects de notre société.
L’héritage indélébile
Bien que 4chan ait disparu, son influence persiste. Les plateformes sociales actuelles reflètent son chaos et sa brutalité, remettant en question la nécessité de son existence dans un monde où ses pires aspects sont désormais monnaie courante.
Une fin prévisible
L’achat de Twitter par Elon Musk en 2022 a sonné le glas de 4chan. Pourquoi chercher l’anonymat quand un milliardaire permet de diffuser des contenus extrêmes sous son vrai nom, et même d’en tirer profit ?
Comprendre le phénomène 4chan
Fondé par un adolescent inspiré par les forums japonais, 4chan a combiné anonymat, éphémérité et chaos organisé pour créer une culture unique. Un mélange qui a donné naissance à certains des memes les plus iconiques, mais aussi aux pires excès de l’internet.
La complexité derrière le chaos
Au-delà de sa réputation, 4chan était un lieu de diversité, avec des sections dédiées à tout, de la cuisine aux jeux vidéo. Un aspect souvent occulté par son influence politique et culturelle.
Un chapitre qui se referme
Avec la disparition de 4chan, c’est une certaine idée de l’internet qui s’éteint. Une ère où le contenu ne nous était pas servi sur un plateau par des algorithmes, mais où il fallait le chercher, au risque de tomber sur le pire comme le meilleur.
