Malgré un léger rebond, le marché boursier n’a pas encore atteint son point le plus bas. Un stratège de UBS met en lumière l’absence de signaux clairs de capitulation des investisseurs, essentiels pour marquer un véritable retournement.
Le marché en quête d’un véritable fond
Le marché boursier peine à trouver son point bas, malgré une récupération partielle des pertes importantes enregistrées lors de la récente vente déclenchée par les tensions tarifaires, explique un expert de UBS.
Un signal de bascule encore absent
Rebecca Cheong, responsable de la stratégie des dérivés actions pour les Amériques chez UBS, souligne dans une note à ses clients que le signal ultime d’un retournement n’est pas encore visible. Elle anticipe davantage de turbulences à venir.
Les caractéristiques d’un marché au plus bas
Les précédentes baisses du S&P 500 de plus de 15% depuis 2018 partageaient une caractéristique commune : une vente massive suivie d’un rebond intrajournalier d’au moins 5%, soutenu par un achats ‘excessifs’. Un schéma qui, pour l’instant, fait défaut dans la tourmente actuelle.
Une reprise artificielle
Cheong, avec onze ans d’expérience chez UBS, considère que le rebond spectaculaire suite à l’annonce d’une pause de 90 jours dans les tarifs douaniers a déclenché des achats spéculatifs peu convaincus, tandis qu’un nombre important de vendeurs à découvert cherchaient à limiter leurs pertes.
Pas de capitulation en vue
La stratégiste conteste également l’idée que le marché ait touché son point bas lundi, lorsque le S&P 500 a encore perdu 2,4%. Le volume des échanges était particulièrement faible, loin des niveaux typiques observés lors des phases de capitulation.