Dans un développement marquant, l’ancien président sud-coréen Moon Jae-in a été inculpé pour corruption. Cette affaire, liée à l’embauche de son ancien beau-fils dans une compagnie aérienne thaïlandaise, secoue la scène politique sud-coréenne.
Une inculpation qui fait vagues
Les procureurs sud-coréens ont porté des accusations contre Moon Jae-in, l’ancien président du pays, pour des allégations de corruption. Cette affaire tourne autour de la nomination de son ancien beau-fils au sein d’une compagnie aérienne basée en Thaïlande.
Les détails de l’affaire
Selon le bureau du procureur du district de Jeonju, Moon, âgé de 72 ans, est accusé de corruption. Un ancien législateur, Lee Sang-jik, fait également face à des accusations pour corruption et abus de confiance. L’enquête se concentre sur la possibilité que la nomination de Lee à la tête de l’Agence pour les PME et les startups ait été un échange contre l’embauche du beau-fils de Moon.
Les sommes en jeu
Les procureurs affirment que l’argent reçu par le beau-fils de Moon, en tant que directeur exécutif, s’élevant à 5,95 millions de bahts (environ 177 506 dollars), soit 218 millions de wons, était irrégulier et constituait un pot-de-vin pour l’ancien président.
Pas de commentaire immédiat
Moon, Lee et leurs représentants légaux n’ont pas pu être immédiatement contactés pour commenter ces accusations.
Contexte politique
Moon, un avocat et militant des droits civils de tendance libérale, a été président de la Corée du Sud entre 2017 et 2022. Il a été remplacé par le conservateur Yoon Suk Yeol, qui a été destitué ce mois-ci après avoir imposé brièvement la loi martiale.