Une récente enquête révèle que le département de la Sécurité intérieure des États-Unis a lancé une campagne de publicité numérique coûtant plus d’un demi-million de dollars. Cette campagne, visant à dissuader la migration irrégulière, utilise des messages menaçants de déportation et d’interdiction de retour, diffusés principalement sur YouTube.
Une campagne numérique coûteuse et ciblée
Les États-Unis ont dépensé plus de 500 000 $ en publicités YouTube ce mois-ci, menaçant les migrants sans papiers de déportation et d’une interdiction de retour. Cette initiative, sous la direction de la secrétaire à la Sécurité intérieure Kristi Noem, criminalise les migrants et promeut l’auto-déportation via l’application CBP One.
Stratégie géographique et impact psychologique
Les données montrent une répartition inégale des fonds, avec la Californie en tête (208 000 $), suivie du Texas et de la Floride. Cette stratégie vise les communautés migrantes établies plutôt que les zones frontalières, maximisant ainsi l’impact psychologique des messages.
Réactions et contre-mesures
Le président mexicain Claudia Sheinbaum a réagi en proposant une réforme pour interdire la propagande étrangère dans les médias locaux, qualifiant ces publicités de violation de la souveraineté. Cette initiative pourrait affecter les campagnes numériques des gouvernements étrangers au Mexique.
Outils technologiques et dilemmes éthiques
L’application CBP One, promue dans les publicités, est critiquée pour son manque de transparence et ses risques de déportation accélérée. Par ailleurs, la réforme de Sheinbaum pose des questions sur la régulation des publicités payées par des gouvernements étrangers sur les plateformes numériques.