Alors que les entreprises britanniques évaluent encore les implications de l’accord commercial récemment dévoilé entre le Royaume-Uni et les États-Unis, un constructeur automobile allemand se prépare à en tirer des avantages significatifs grâce à sa présence au Royaume-Uni. Cet article explore comment BMW, un géant de l’industrie automobile allemande, est positionné pour bénéficier de cet accord.
Un soulagement pour l’industrie automobile
Les constructeurs automobiles du monde entier ont été durement touchés par la politique tarifaire de l’ancien président Donald Trump, qui imposait un taux uniforme de 25% sur les véhicules et pièces automobiles importés, en plus d’un tarif de base de 2,5%. L’accord entre le Royaume-Uni et les États-Unis ajuste ce taux à 10% pour les 100 000 premiers véhicules importés chaque année, offrant un certain répit aux fabricants basés au Royaume-Uni.
BMW, un bénéficiaire clé
BMW, avec ses marques BMW, MINI et Rolls-Royce, est identifié comme un bénéficiaire notable de cet accord. Ses installations de production au Royaume-Uni, notamment pour MINI à Oxford et Rolls-Royce, ainsi que son usine de moteurs près de Birmingham, sont stratégiquement positionnées pour profiter des concessions tarifaires.
Des incertitudes persistent
Malgré ces avantages, des zones d’ombre subsistent, notamment concernant les pièces automobiles et la date d’entrée en vigueur du taux tarifaire réduit. BMW a salué l’accord comme une première étape vers la réduction des barrières commerciales, mais l’impact financier précis reste à évaluer.