Dans une démarche visant à répondre aux préoccupations des régulateurs européens en matière de concurrence, Microsoft a annoncé des engagements pour dissocier son application de communication professionnelle Teams de ses suites logicielles Office 365 et Microsoft 365. Cette initiative pourrait permettre à l’entreprise d’éviter une amende antitrust potentiellement lourde.
Microsoft s’engage à plus de flexibilité
Microsoft a présenté ce vendredi une série d’engagements destinés à apaiser les craintes de la Commission européenne concernant le lien entre Teams et ses outils de productivité populaires comme Word et Outlook. Parmi ces propositions, Microsoft prévoit d’offrir des versions d’Office 365 et Microsoft 365 sans Teams à un prix réduit, de permettre aux clients de passer à ces versions même dans le cadre de contrats existants, et d’améliorer l’interopérabilité avec les produits concurrents.
Une réponse aux plaintes des concurrents
Cette initiative fait suite à une plainte déposée en 2020 par Slack, racheté par Salesforce en 2021. Salesforce a accueilli l’annonce avec prudence, affirmant qu’elle confirmait les pratiques anticoncurrentielles de Microsoft avec Teams, tout en promettant d’examiner attentivement les engagements proposés.
Vers une résolution du conflit avec l’UE
Microsoft avait déjà promis en 2023 de séparer Teams d’Office, une mesure ensuite étendue à l’échelle mondiale. Les dernières propositions visent à mettre fin au différend avec l’UE et à éviter des sanctions financières.
