Dans une démarche de rationalisation de ses coûts, Nissan étudie la possibilité de fermer plusieurs de ses usines, tant au Japon qu’à l’étranger. Cette initiative s’inscrit dans un vaste plan de restructuration visant à redresser la situation financière du constructeur automobile.
Une restructuration sans précédent
Nissan envisagerait de fermer deux de ses usines au Japon, selon des sources proches du dossier. Parmi elles, l’usine d’Oppama, berceau historique de la marque depuis 1961, et celle de Shonan, spécialisée dans la production de véhicules utilitaires. Ces fermetures réduiraient à trois le nombre d’usines de montage au Japon.
Des impacts à l’international
À l’étranger, les sites de production en Afrique du Sud, en Inde, en Argentine, ainsi qu’une partie des usines au Mexique, pourraient également être concernés. Ces mesures s’accompagneraient d’une réduction significative des effectifs, estimée à environ 15% de la main-d’œuvre mondiale.
Une stratégie tournée vers l’avenir
Ces décisions marquent un tournant dans la stratégie de Nissan, sous la direction de son nouveau PDG, Ivan Espinosa. Elles contrastent avec la vision expansionniste de son prédécesseur, Makoto Uchida, et reflètent la nécessité de s’adapter à un marché en mutation.
Transparence et engagement
Nissan a tenu à préciser que les informations concernant les fermetures d’usines restent spéculatives à ce stade. Le constructeur réaffirme son engagement envers la transparence et promet de communiquer toute évolution significative à ses parties prenantes.