Une nouvelle loi fédérale vient d’être signée, marquant un tournant dans la lutte contre la diffusion non consensuelle d’images explicites, incluant les deepfakes et le revenge porn. Cette législation, fruit d’un effort bipartisan, impose des sanctions sévères et des obligations strictes pour les plateformes en ligne.
Une législation historique contre les abus en ligne
Le président a promulgué la loi Take It Down, une mesure bipartisan qui criminalise la diffusion d’images explicites sans consentement, qu’elles soient authentiques ou générées par intelligence artificielle. Les contrevenants s’exposent à des amendes, des peines de prison et des restitutions.
Obligations accrues pour les plateformes numériques
Les réseaux sociaux et autres plateformes en ligne sont désormais tenus de retirer tout contenu incriminé dans un délai de 48 heures après notification par la victime. Ils doivent également prendre des mesures pour supprimer les copies du contenu.
Une première au niveau fédéral
Si plusieurs États avaient déjà légiféré sur le sujet, c’est la première fois que le gouvernement fédéral impose des restrictions aux entreprises internet concernant les deepfakes sexuellement explicites et le revenge porn.
Un engagement personnel
La Première Dame a joué un rôle clé dans le plaidoyer pour cette loi, soutenue par des sénateurs de bords politiques opposés. L’un d’eux a été motivé par le refus prolongé d’une plateforme de retirer un deepfake d’une adolescente.
Des préoccupations soulevées
Des défenseurs de la liberté d’expression et des droits numériques expriment des craintes quant à la portée trop large de la loi, qui pourrait, selon eux, mener à la censure de contenus légitimes, comme la pornographie légale ou les critiques gouvernementales.