La FDA modifie sa politique concernant les vaccins contre le COVID-19, imposant des critères plus stricts pour les personnes considérées à faible risque de maladie grave. Cette décision suscite des inquiétudes parmi les experts en santé publique.
Un changement de politique controversé
L’administration actuelle cherche à limiter l’accès aux doses de rappel du vaccin contre le COVID en instaurant des obstacles réglementaires supplémentaires pour les entreprises développant des vaccins destinés aux ‘personnes en bonne santé’. La Food and Drug Administration (FDA) déclare qu’elle ne priorisera les approbations de vaccins contre le COVID que pour les adultes de plus de 65 ans et les personnes de plus de 6 mois présentant au moins un ‘facteur de risque’ de cas grave de COVID-19.
Des réactions mitigées
‘Cette décision est trop restrictive et empêchera de nombreuses personnes désireuses de se faire vacciner d’y avoir accès’, a déclaré Anna Durbin, directrice du Centre de recherche sur l’immunisation à l’Université Johns Hopkins. Paul Offit, scientifique spécialisé dans les vaccins, a ajouté que cette mesure pourrait rendre les vaccins moins accessibles et moins assurés.
Des exigences accrues
La FDA exigera désormais des données supplémentaires provenant d’essais cliniques avant d’approuver les vaccins contre le COVID-19 destinés aux personnes non considérées comme présentant un risque accru de maladie grave. Elle estime que 100 à 200 millions d’Américains auront toujours accès annuellement aux vaccins contre le COVID après ce changement de politique, ce qui représente moins de 60% de la population américaine.
Un impact sur la confiance du public
L’article note également que l’adoption des doses de rappel contre le COVID a été faible aux États-Unis, avec moins d’un quart de la population se faisant vacciner chaque année. Cette situation pourrait avoir un effet domino sur la confiance du public envers la vaccination en général.
