Dans une décision choc, l’administration Trump a révoqué la certification d’Harvard permettant l’inscription et le maintien des étudiants internationaux, accusant l’université de favoriser un environnement campus violent et antisémite. Cette mesure radicale soulève des questions sur la liberté académique et les relations internationales dans l’enseignement supérieur.
Une décision sans précédent
L’administration Trump a pris une mesure drastique en interdisant à l’Université Harvard d’inscrire de nouveaux étudiants internationaux et de maintenir ceux déjà inscrits. Le Département de la Sécurité Intérieure (DHS) justifie cette décision par un environnement campus jugé dangereux, où des agitateurs antisémites et anti-américains seraient tolérés.
Les accusations de Kristi Noem
Kristi Noem, secrétaire du DHS, a directement accusé Harvard de collaborer avec le Parti Communiste Chinois et de permettre des actes de violence sur son campus. Elle a également rappelé que l’inscription d’étudiants étrangers était un privilège, non un droit, et que Harvard avait échoué à respecter les lois fédérales.
La réponse d’Harvard
Harvard a qualifié la révocation de sa certification d’illégale, affirmant son engagement à protéger ses étudiants et chercheurs internationaux, qui viennent de plus de 140 pays et enrichissent considérablement l’université et la nation. L’université travaille activement à fournir un soutien à sa communauté touchée par cette mesure.
Conséquences immédiates
Les étudiants internationaux actuels d’Harvard doivent soit transférer dans une autre institution, soit risquer de perdre leur statut légal. Cette décision affecte plus de 27% de la population étudiante d’Harvard, selon les données universitaires.
Une injonction fédérale
Un juge fédéral en Californie a émis une injonction contre l’administration Trump, empêchant temporairement la révocation du statut légal des étudiants internationaux, en attendant le résultat d’un procès contestant cette mesure.