La Fondation pour la Liberté de la Presse a émis un avertissement à Paramount, menaçant de poursuites judiciaires si la société médiatique décide de régler un litige intenté par l’ancien président Donald Trump contre CBS, sa filiale. Cet article explore les implications de cette menace légale et les enjeux pour la liberté de la presse.
Une menace légale pour protéger la liberté de la presse
La Fondation pour la Liberté de la Presse a adressé une lettre d’avertissement à Shari Redstone, magnat de Paramount, exprimant son intention de poursuivre en justice si la société médiatique venait à régler un litige intenté par Donald Trump contre CBS. « Les entreprises propriétaires de médias ne devraient pas se livrer à des règlements de litiges sans fondement qui violent clairement le Premier Amendement », a déclaré Seth Stern, directeur de plaidoyer de la Fondation.
Les enjeux du litige
Le litige en question concerne une interview de l’ancienne vice-présidente Kamala Harris diffusée dans l’émission 60 Minutes de CBS News, que Trump accuse d’avoir été montée de manière trompeuse pour interférer dans les élections. Initialement demandant 10 milliards de dollars de dommages et intérêts, Trump a porté cette somme à 20 milliards en février.
Les répercussions potentielles
Paramount, qui a qualifié le procès de « violation du Premier Amendement », aurait cherché à régler à l’amiable, peut-être en raison d’une fusion lucrative en suspens avec le studio hollywoodien Skydance nécessitant l’approbation de l’administration Trump. Des sénateurs démocrates ont exprimé leurs inquiétudes quant à un éventuel règlement, y voyant une possible corruption.
Un précédent inquiétant
Cette affaire n’est pas isolée. Trump a également intenté un procès en diffamation contre ABC News pour des commentaires de l’animateur George Stephanopoulos, et a semblé menacer The New York Times d’actions légales futures sur son réseau social Truth Social.
La Fondation se bat pour la liberté de la presse
La Fondation pour la Liberté de la Presse, connue pour son plaidoyer en faveur de la liberté d’expression, voit cette action légale comme une extension de sa mission, même si elle cible une organisation médiatique. Les dommages éventuels iraient à Paramount, et non à la Fondation elle-même.