Alors que l’inflation alimentaire au Royaume-Uni continue de grimper pour le quatrième mois consécutif, les regards se tournent vers les données des consommateurs européens. Cet article explore les stratégies des détaillants britanniques face aux tarifs douaniers américains et l’impact sur les marchés boursiers européens.
Stratégies des détaillants britanniques face aux tarifs américains
Certains détaillants au Royaume-Uni semblent réduire leurs prix de manière stratégique pour anticiper les tarifs douaniers américains. Selon les données du British Retail Consortium (BRC), les prix des produits non alimentaires ont continué à baisser, bien que cette tendance se soit ralentie dans des catégories comme la mode et les meubles. Les appareils électroménagers, en revanche, ont connu des baisses de prix plus marquées, les détaillants cherchant à stimuler les dépenses avant l’impact potentiel des tarifs américains.
L’inflation alimentaire en hausse continue
L’inflation alimentaire au Royaume-Uni a augmenté de 2,8% en mai par rapport à l’année précédente, marquant ainsi une quatrième hausse mensuelle consécutive. Les prix des aliments frais, en particulier la viande bovine, ont été les principaux moteurs de cette inflation. Helen Dickinson, PDG du BRC, a souligné que les coûts supplémentaires supportés par les entreprises, tels que les contributions patronales à l’assurance nationale et le salaire minimum national, contribuent à cette pression inflationniste.
Perspectives pour les marchés boursiers européens
Les marchés boursiers européens s’attendaient à une ouverture en légère baisse ce mardi. Les contrats à terme liés à l’indice Stoxx Europe 600 indiquaient une perte de 0,2%, tandis que le DAX allemand était en baisse de 0,1%. Le CAC 40 français, quant à lui, était attendu stable, contrairement au FTSE 100 britannique qui affichait une hausse de 0,8%.
