Alors que NVIDIA s’apprête à dévoiler ses résultats trimestriels, l’attention des investisseurs se concentre sur l’impact des restrictions d’exportation vers la Chine. Avec une dépréciation d’inventaire record et une croissance en net ralentissement, les enjeux sont de taille pour le géant des puces AI.
Un contexte tendu pour NVIDIA
À la veille de la publication de ses résultats, NVIDIA fait face à un climat d’incertitude inédit. La raison principale ? Les restrictions d’exportation imposées par les États-Unis sur ses puces AI destinées au marché chinois.
Une dépréciation historique
NVIDIA a annoncé une dépréciation d’inventaire de 5,5 milliards de dollars pour sa puce H20, qualifiée par les analystes comme la plus importante de l’histoire de l’industrie des semi-conducteurs. Cette mesure reflète les défis auxquels l’entreprise est confrontée.
Croissance en berne
Si NVIDIA continue d’afficher une croissance supérieure à ses pairs, celle-ci marque un ralentissement significatif par rapport à l’année précédente. Les analystes anticipent une croissance de 66% pour le trimestre écoulé, loin des 250% enregistrés il y a un an.
Un avenir incertain
Les nouvelles exigences en matière de licences d’exportation plongent NVIDIA dans l’incertitude quant à ses projections pour le reste de l’année. Les estimations moyennes tablent sur une croissance de 53% pour le trimestre en cours.
Des répercussions au-delà des chiffres
Jensen Huang, PDG de NVIDIA, a exprimé ses préoccupations quant aux conséquences à long terme de ces restrictions, craignant qu’elles ne stimulent l’innovation locale en Chine au détriment de la leadership technologique américain.