Dans un tournant inattendu, 23andMe, la célèbre entreprise de tests génétiques, a annoncé son acquisition par un organisme à but non lucratif dirigé par sa co-fondatrice, Anne Wojcicki. Cette décision marque un nouveau chapitre pour la société, suite à une série de défis incluant une cyberattaque majeure et une procédure de faillite.
Un Accord Historique
Après des mois d’incertitude, 23andMe a finalement trouvé un repreneur en la personne d’Anne Wojcicki, via son institut de recherche TTAM. Cet accord, évalué à 305 millions de dollars, survient après que Regeneron, un géant pharmaceutique, ait renoncé à surenchérir.
Engagement envers la Confidentialité
TTAM a assuré que les politiques de confidentialité de 23andMe seraient maintenues, offrant aux clients la possibilité de supprimer leurs données ou de se retirer des recherches. Un Conseil Consultatif sur la Confidentialité des Consommateurs sera également créé dans les 90 jours suivant la finalisation de l’acquisition.
Défis Juridiques et de Confiance
L’accord n’est pas encore finalisé, faisant face à des obstacles juridiques, notamment une plainte déposée par 28 procureurs généraux. Par ailleurs, la question de la confiance des consommateurs reste posée, avec 15% des clients ayant demandé la suppression de leurs données depuis la faillite.