Les marchés du pétrole ont connu une hausse significative ce week-end, suite aux frappes israéliennes sur des installations énergétiques en Iran. Cet événement a ravivé les craintes d’une escalade du conflit et d’une perturbation des approvisionnements dans la région.
Une hausse marquée des prix
Les contrats à terme sur le pétrole brut ont enregistré une augmentation de plus de 3% dimanche, après que des drones israéliens ont ciblé deux installations de traitement de gaz naturel en Iran. Le pétrole brut américain a grimpé de 2,72 dollars, soit 3,7%, pour atteindre 75,67 dollars le baril. Le Brent, référence mondiale, a quant à lui augmenté de 3,67 dollars, ou 4,94%, à 77,90 dollars le baril.
Les installations touchées
Les frappes ont visé le champ gazier de South Pars, l’un des plus grands au monde, ainsi qu’un dépôt pétrolier majeur près de Téhéran. Parallèlement, des missiles iraniens ont endommagé une importante raffinerie à Haïfa, selon des sources locales.
Un contexte déjà tendu
Cette escalade intervient après une semaine déjà volatile pour les prix du pétrole, avec une hausse de plus de 7% vendredi suite à des frappes aériennes israéliennes contre les programmes nucléaire et de missiles balistiques iraniens. Le conflit, entré dans son troisième jour, montre peu de signes d’apaisement.
La menace sur le détroit d’Ormuz
Un commandant iranien a évoqué la possibilité de fermer le détroit d’Ormuz, par lequel transite environ un cinquième du pétrole mondial. Une telle décision pourrait propulser les prix au-delà des 100 dollars le baril, bien que des analystes doutent de la capacité de l’Iran à réaliser cette menace.