Alors que les tensions entre l’Iran et Israël s’intensifient, les dirigeants des principales entreprises énergétiques préfèrent ne pas se risquer à prédire l’évolution des prix du pétrole. Cet article explore les raisons de cette prudence et les implications potentielles sur le marché mondial de l’énergie.
Une Situation Trop Imprévisible pour les Prédictions
Les récentes escalades entre l’Iran et Israël ont jeté une ombre d’incertitude sur les marchés pétroliers mondiaux. Les dirigeants de Baker Hughes et Woodside Energy, présents à la conférence Energy Asia à Kuala Lumpur, ont exprimé leur réticence à faire des prévisions sur les prix du pétrole, citant la nature imprévisible du conflit.
L’Impact Potentiel du Détroit d’Hormuz
Les experts soulignent que la fermeture du détroit d’Hormuz par l’Iran pourrait avoir des conséquences dramatiques sur les prix. Ce passage maritime crucial, par lequel transite environ 20% du pétrole mondial, est sous surveillance étroite. Bien qu’aucun blocage n’ait été confirmé, la simple menace suffit à inquiéter les marchés.
Une Approche Attentiste
Face à cette incertitude, les entreprises énergétiques adoptent une posture d’attente. Lorenzo Simonelli de Baker Hughes et Meg O’Neill de Woodside Energy ont tous deux souligné l’importance de surveiller les développements avant de prendre des décisions stratégiques. Ils rappellent que l’histoire montre à quel point les prix du pétrole sont sensibles aux tensions géopolitiques.