Face à une menace croissante de cyberattaques attribuées à Israël, l’Iran a décidé de réduire drastiquement l’accès à internet pour ses citoyens, avec une coupure totale prévue dans la nuit. Cette mesure radicale s’inscrit dans un contexte de tensions exacerbées entre les deux pays.
Une réponse radicale aux cyberattaques
L’Iran a initié une réduction significative de la bande passante internet accessible à ses citoyens, prévoyant une déconnexion complète du réseau mondial. Cette décision, présentée comme temporaire et ciblée, vise à contrer des cyberattaques supposément orchestrées par Israël.
Impact sur les civils
Les Iraniens rapportent des difficultés croissantes à accéder à des services de télécommunication essentiels, y compris des applications de messagerie et des cartes en ligne. Certains opérateurs cellulaires ont même été complètement coupés, rendant l’accès à internet quasi impossible, même via des VPN.
WhatsApp et Telegram dans le collimateur
Le gouvernement iranien exhorte ses citoyens à supprimer WhatsApp, accusant sans preuve l’application d’être un outil d’espionnage au service d’Israël. Telegram, une autre plateforme de messagerie populaire, serait également bloquée.
Une cyberguerre qui s’intensifie
Les analystes observent une nette diminution du trafic internet en provenance d’Iran, coïncidant avec l’escalade des tensions. Bien que l’accès à un réseau internet national soit maintenu, sa bande passante pourrait être réduite jusqu’à 80%.
Risques de contagion
Les experts en sécurité alertent sur la possibilité que des entreprises américaines subissent des retombées de cette cyberguerre, surtout si les États-Unis décidaient d’intervenir dans le conflit militaire opposant l’Iran à Israël.