Dans un revirement surprenant, l’administration actuelle a indiqué son intention de reconsidérer l’interdiction de l’amiante chrysotile, une substance reconnue comme cancérigène. Cette décision intervient après des années de lutte pour son élimination complète aux États-Unis.
Un pas en arrière pour la santé publique
L’année dernière, une étape significative avait été franchie avec l’interdiction de la dernière forme d’amiante encore utilisée aux États-Unis. Cette mesure, saluée par les défenseurs de la santé, alignait le pays sur plus de 50 autres nations ayant reconnu les dangers de cette substance.
Les risques de l’amiante
L’amiante est lié à plusieurs formes de cancer, dont le cancer du poumon et le mésothéliome, responsables de plus de 40 000 décès annuels. Son interdiction représentait donc une avancée majeure pour la protection des citoyens.
L’industrie contre-attaque
Malgré les preuves scientifiques, l’industrie n’a pas tardé à contester cette réglementation. Les procédures judiciaires engagées par divers groupes, dont l’American Chemistry Council, ont conduit à la récente annonce de l’EPA de reconsidérer l’interdiction.
Un soutien controversé
Le soutien affiché par certaines figures politiques à l’utilisation de l’amiante a surpris beaucoup. Des déclarations passées affirmant son innocuité ont été accueillies avec scepticisme par la communauté scientifique et médicale.
Les implications internationales
Cette décision pourrait également avoir des répercussions sur les relations commerciales, notamment avec des pays exportateurs d’amiante. L’approbation implicite de son utilisation a déjà été exploitée à des fins marketing à l’étranger.