Durant la Pâque juive, des milliers de fidèles ont afflué vers un site saint de Jérusalem, un événement marqué par les déclarations controversées d’un député israélien d’extrême droite. Cet article explore les tensions autour de ce lieu sacré, partagé entre juifs et musulmans, et les défis posés à l’accord de statu quo.
Un Événement Religieux Sous Tensions
Des milliers de juifs ont convergé vers le complexe d’al-Aqsa dans la vieille ville de Jérusalem, un site vénéré également par les musulmans sous le nom de Haram al-Sharif. Parmi eux, Zvi Sukkot, député du parti Sionisme Religieux, a attiré l’attention en déclarant : ‘Les Arabes ne sont pas autorisés à s’approcher de nous’.
Le Statu Quo Mis à l’Épreuve
Selon l’accord de statu quo en vigueur depuis 1967, bien que le site soit accessible à tous, seuls les musulmans sont autorisés à y prier. Cependant, les visites de politiciens et fidèles juifs, encouragées par certains, remettent en question cet équilibre fragile, provoquant des tensions et des réactions diplomatiques.
Une Présence Record
L’Administration du Mont du Temple, une organisation de droite, a signalé un nombre record de 6 315 fidèles depuis le début de la Pâque, avec un pic de 2 106 personnes en une seule journée. Ces chiffres, présentés comme ‘historiques’, reflètent une augmentation de 37% par rapport à l’année précédente.
Réactions et Conséquences
Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale israélien, a salué ces développements, voyant en eux un ‘changement tremendous’. Pourtant, ces actions continuent de susciter des inquiétudes quant au respect du statu quo et à la paix dans la région.