Dans un événement sans précédent, la police londonienne a interrompu une réunion dans une maison de culte Quaker, arrêtant six personnes. Cette réunion, centrée sur les enjeux du changement climatique et de la situation à Gaza, a marqué un tournant dans l’histoire récente des Quakers au Royaume-Uni.
Une intervention policière inédite
Jeudi dernier, les forces de l’ordre ont fait irruption dans une maison de réunion Quaker à Londres, procédant à l’arrestation de six femmes. Ces dernières participaient à une discussion sur le changement climatique et le conflit à Gaza, un acte qui a suscité l’indignation au sein de la communauté Quaker.
Une violation des lieux de culte
« Personne n’avait été arrêté dans une maison de réunion Quaker de mémoire d’homme », a déclaré Paul Parker, secrétaire des Quakers en Grande-Bretagne. Il a dénoncé une « violation agressive de leur lieu de culte » et l’expulsion forcée de jeunes participant à une réunion de groupe de protestation.
Une tradition de non-violence
Les Quakers, ou membres de la Société religieuse des Amis, sont connus pour leur engagement en faveur des mouvements de protestation pacifiques. Leur tradition, née du christianisme protestant au XVIIe siècle, place la non-violence au cœur de leurs croyances.
En attente de réponses
Les autorités policières de Londres n’ont pas encore commenté cet incident. Cette affaire, en cours de développement, continue de soulever des questions sur la liberté de réunion et d’expression au Royaume-Uni.