L’ère du scraping gratuit par les IA pourrait bien toucher à sa fin, grâce à une nouvelle initiative de Cloudflare. L’entreprise a décidé de bloquer par défaut les robots des IA pour ses clients, tout en proposant un programme ‘Pay Per Crawl’ permettant aux sites web de facturer les entreprises d’IA pour le scraping de leur contenu.
La fin du scraping gratuit par les IA ?
Cloudflare, une entreprise spécialisée dans l’infrastructure internet, a récemment annoncé une mesure radicale pour contrer le scraping non autorisé par les robots d’IA. Désormais, ces robots seront bloqués par défaut pour tous ses clients, marquant un tournant dans la manière dont le contenu web est protégé.
Un programme innovant pour rémunérer les créateurs
En plus de bloquer les robots, Cloudflare lance ‘Pay Per Crawl’, un programme permettant aux propriétaires de sites web de facturer les entreprises d’IA pour l’utilisation de leur contenu. Cette initiative vise à équilibrer les forces entre les créateurs de contenu et les géants de l’IA, souvent accusés de profiter du travail d’autrui sans compensation.
Une protection renforcée contre les scrapers clandestins
Cloudflare utilise une combinaison unique d’analyse comportementale, d’empreintes digitales et d’apprentissage automatique pour identifier et bloquer les robots d’IA, y compris ceux qui opèrent dans l’ombre. Cette approche sophistiquée offre une protection accrue contre les scrapers qui ignorent les protocoles standards comme robots.txt.
Un changement de dynamique en faveur des éditeurs
Cette décision pourrait redéfinir les relations entre les éditeurs et les entreprises d’IA, en offrant aux premiers un levier de négociation inédit. Avec ‘Pay Per Crawl’, les éditeurs ont désormais la possibilité de monétiser leur contenu, forçant les entreprises d’IA à envisager des accords de licence.
L’engagement des acteurs émergents
Certaines startups d’IA, comme ProRata, ont déjà exprimé leur soutien au programme ‘Pay Per Crawl’, reconnaissant l’importance de rémunérer les créateurs de contenu. Cependant, la participation des grands noms de l’IA reste incertaine, laissant planer des questions sur l’efficacité à long terme de cette initiative.
