Face à l’augmentation des tarifs douaniers, les entreprises découvrent une astuce légale pour réduire leurs coûts. Cette stratégie, basée sur une règle peu connue du droit douanier américain, permet de calculer les droits de douane sur le prix initial des marchandises, plutôt que sur leur prix final. Découvrez comment cette méthode fonctionne et qui en profite.
Une solution légale face aux tarifs douaniers
Les entreprises américaines ont trouvé une manière astucieuse de minimiser l’impact des tarifs douaniers. Cette méthode, connue sous le nom de « règle de la première vente », permet aux importateurs de calculer les droits de douane sur le prix de la première transaction d’un bien, plutôt que sur son prix final. Une aubaine pour réduire les coûts dans un contexte de tensions commerciales.
Comment fonctionne la règle de la première vente ?
Imaginez un t-shirt fabriqué en Chine et vendu à un distributeur de Hong Kong pour 5 dollars. Ce dernier le revend à un détaillant américain pour 10 dollars, qui le propose ensuite aux consommateurs à 40 dollars. Grâce à la règle de la première vente, le détaillant peut payer les droits de douane sur les 5 dollars initiaux, économisant ainsi sur les marges intermédiaires.
Un regain d’intérêt pour une vieille règle
Bien qu’existant depuis 1988, cette règle a gagné en popularité sous l’administration Trump, notamment avec l’augmentation des tarifs sur les produits chinois. « C’est une stratégie qui demande de la transparence et de la confiance entre les parties », explique un consultant spécialisé. Malgré les défis logistiques, les économies potentielles en valent la peine.
Qui profite de cette règle ?
Particulièrement avantageuse pour les produits de luxe et les biens de consommation haut de gamme, cette méthode est de plus en plus adoptée. Des marques comme Moncler et des entreprises biotechnologiques comme Kuros Biosciences ont déjà signalé des bénéfices significatifs. Même des fabricants américains y voient un moyen de réduire leurs coûts et de rester compétitifs.