Alors que les tarifs douaniers et les politiques commerciales dominent l’action du marché depuis le début avril, le rapport sur les ventes au détail de mars pourrait encore influencer la confiance et le positionnement des investisseurs. Cet article explore les attentes et les stratégies des experts face à ces données économiques clés.
Un rapport attendu avec impatience
Les économistes anticipent une hausse des ventes de 1,2% d’un mois sur l’autre, selon Dow Jones. Cette augmentation serait principalement due à une anticipation des achats par les consommateurs, cherchant à éviter les hausses de prix liées aux tarifs douaniers.
Opportunités à court terme pour les actions du secteur
Jay Woods, stratège en chef mondial chez Freedom Capital Markets, estime qu’un rapport conforme ou supérieur aux attentes pourrait donner un coup de pouce temporaire aux actions du secteur de la vente au détail. Il cite notamment l’ETF SPDR S & P Retail (XRT) et Home Depot comme des exemples d’actions susceptibles de rebondir après des baisses significatives.
Un secteur sous pression
L’ETF XRT et Home Depot se négocient respectivement 22% et 19% en dessous de leurs sommets sur un an. Depuis le début de l’année, ces titres ont perdu 17% et 9% de leur valeur.
Un potentiel de rebond pour les actions de consommation discrétionnaire
Callie Cox, stratège en chef chez Ritholtz Wealth Management, voit également un potentiel de rebond pour les actions de consommation discrétionnaire, à l’exception de Tesla et Amazon, dont les dynamiques diffèrent du reste du secteur. Le secteur a perdu plus de 15% cette année.
Des perspectives plus prudentes
Malcolm Ethridge, partenaire directeur de Capital Area Planning Group, se montre plus sceptique, estimant que le rapport pourrait décevoir les attentes. Il conseille de vendre les actions du secteur à court terme, anticipant peu d’impact positif des résultats à venir.
Vers une stratégie plus défensive
Jimmy Lee, fondateur de Wealth Consulting Group, s’attend à un rapport plus faible que prévu, avec des répercussions possibles sur les secteurs du voyage et des loisirs. Il recommande une approche plus défensive, privilégiant les produits de base, la santé et les services publics.