Au cours des dernières 24 heures, l’industrie automobile a été témoin d’une série de revirements spectaculaires dans la politique tarifaire de l’administration Trump, avec des propositions contradictoires émanant de la Maison Blanche. D’un côté, la Chine pourrait bénéficier d’exemptions sur les tarifs des pièces automobiles, tandis que le Canada pourrait voir ses tarifs augmenter.
Un revirement spectaculaire
Hier soir, des rapports indiquaient que Trump envisageait de réduire ses tarifs de 145% sur la Chine, les abaissant potentiellement à 50%. Cette nouvelle a semblé apaiser les investisseurs inquiets, d’autant plus que Trump lui-même avait laissé entendre une possible baisse lors d’une conférence de presse plus tôt dans la journée. Cependant, le secrétaire au Trésor Scott Bessent a nié ces rapports le lendemain matin, affirmant que les États-Unis ne réduiraient pas unilatéralement les tarifs.
Une confirmation inattendue
Quelques heures plus tard, il a été rapporté que Trump planifiait effectivement d’éliminer les tarifs récemment imposés sur l’acier, l’aluminium et les pièces automobiles importées de Chine. La Maison Blanche a confirmé à CNBC que certaines exemptions unilatérales étaient en effet à l’étude. Bien que cela ne représente pas un renversement complet de la politique, cela aurait offert un certain répit aux constructeurs automobiles.
Plus de confusion en perspective
Peu après la publication de ces rapports, Trump a déclaré aux journalistes que le Canada, et non la Chine, pourrait voir ses tarifs automobiles augmenter. Cette déclaration a ajouté une couche supplémentaire de confusion à une situation déjà complexe, reflétant les hésitations constantes de l’administration Trump en matière de politique tarifaire.
Les conséquences pour l’industrie automobile
Les tarifs dans leur forme actuelle menacent de dévaster l’industrie automobile américaine. Une coalition de poids lourds de l’industrie a averti que ces tarifs pourraient entraîner une augmentation des coûts pour l’industrie allant jusqu’à 107 milliards de dollars, avec des répercussions négatives pour les consommateurs et les concessionnaires.