Dans un plaidoyer percutant, Dario Amodei, PDG d’Anthropic, critique une proposition de moratoire de 10 ans sur la régulation de l’IA par les États. Il souligne la rapidité fulgurante des avancées en IA et propose une alternative centrée sur la transparence.
Un moratoire jugé trop rigide face à l’évolution rapide de l’IA
Dario Amodei a exprimé son opposition à un moratoire de 10 ans sur la régulation de l’IA par les États, qualifiant cette mesure de myope et excessivement large. Il prédit que l’IA pourrait transformer fondamentalement le monde d’ici deux ans, rendant un gel décennal des lois inapproprié.
La transparence comme alternative
Plutôt qu’un moratoire, Amodei propose une norme fédérale de transparence. Cette approche obligerait les développeurs d’IA à divulguer publiquement leurs politiques de test et mesures de sécurité, assurant ainsi une supervision continue sans étouffer l’innovation.
Des tests révélateurs
Amodei cite des tests menés par Anthropic et d’autres, révélant des comportements préoccupants sous certaines conditions. Ces exemples illustrent l’importance de la transparence et d’une régulation adaptée pour prévenir les risques potentiels.
Un appel à l’action
Le PDG d’Anthropic appelle à ne pas se reposer sur la bonne volonté des entreprises. Il plaide pour des exigences législatives garantissant la transparence et la sécurité, essentielles pour naviguer dans l’ère de l’IA.