Dans un monde où l’intelligence artificielle devient omniprésente, peu d’entre nous pensent à l’énergie que consomment ces technologies. Un outil innovant permet désormais de mesurer l’empreinte énergétique de chaque message envoyé à un chatbot, ouvrant le débat sur l’impact environnemental de l’IA.
L’énergie cachée derrière chaque message
Chaque interaction avec un modèle d’IA nécessite une quantité non négligeable d’électricité. Les GPUs et puces spécialisées, cœur de ces technologies, sont gourmands en énergie. Un ingénieur a développé un outil pour quantifier cette consommation, mettant en lumière un aspect souvent ignoré de l’IA.
Un outil pour sensibiliser
Cet outil, compatible avec Chat UI, estime en temps réel la consommation énergétique des messages échangés avec des modèles comme Llama 3.3 70B de Meta ou Gemma 3 de Google. Il compare même cette consommation à celle d’appareils ménagers courants, offrant une perspective tangible.
Des estimations qui font réfléchir
Par exemple, demander à Llama 3.3 70B de rédiger un e-mail consomme environ 0.1841 Watt-heure, équivalent à faire fonctionner un micro-ondes pendant 0.12 seconde. Bien que ces chiffres soient des estimations, ils rappellent que chaque action a un coût, y compris virtuel.
Vers une transparence énergétique
Les créateurs de l’outil espèrent inspirer une plus grande transparence dans la communauté open source, imaginant un futur où la consommation énergétique des IA serait aussi clairement indiquée que les valeurs nutritionnelles sur les aliments.
