Plonger dans Oblivion pour la première fois en 2025, c’est comme ouvrir une capsule temporelle du jeu de rôle. Sans le filtre de la nostalgie, cette remasterisation offre un regard fascinant sur un morceau d’histoire du jeu vidéo, même si l’expérience de jeu en elle-même ne séduit pas toujours.
Une introduction surprenante
Dès les premières minutes d’Oblivion, la surprise est totale. Rencontrer l’Empereur Uriel Septim VII, interprété par Patrick Stewart, ou encore Brother Martin, dont la voix est immédiatement reconnaissable comme celle de Sean Bean, offre un mélange déconcertant de familiarité et d’inattendu. Ces choix de casting, audacieux pour l’époque, soulignent l’ambition de Bethesda.
La flexibilité du système de classe
Oblivion brille par la liberté qu’il offre dans la création de personnage. Contrairement à d’autres RPG qui cantonnent le joueur à des archétypes stricts, ici, il est possible de mélanger les styles de combat, créant une expérience sur mesure. Cette approche permet de s’adapter aux préférences de chacun sans se sentir submergé par les options.
Un gameplay entre deux époques
L’expérience de jeu elle-même est un curieux mélange. Si les graphismes ont été rafraîchis, certains éléments, comme les visages des PNJ, plongent droit dans la vallée dérangeante. Les bugs, bien que faisant partie du folklore du jeu, peuvent gêner l’immersion. Pourtant, il est fascinant de voir comment Oblivion a influencé des générations de jeux qui ont suivi.
Une capsule temporelle interactive
Jouer à Oblivion aujourd’hui, c’est avant tout comprendre d’où viennent beaucoup des conventions modernes des RPG. Même si le jeu ne captive pas autant que ses successeurs, il offre une perspective unique sur l’évolution du genre. Et qui sait ? Avec un peu de temps, peut-être que les portes d’Oblivion finiront par séduire les joueurs les plus réticents.
