Les Polonais se rendent aux urnes ce dimanche pour un scrutin présidentiel crucial, opposant une vision pro-européenne à une admiration pour l’ancien président américain Donald Trump. Ce vote, qui coïncide avec une élection en Roumanie, pourrait redéfinir l’orientation politique de la Pologne et envoyer des ondes de choc à travers l’UE.
Un scrutin aux enjeux majeurs
Ce dimanche, la Pologne organise le premier tour de son élection présidentielle, un test décisif pour la vision pro-européenne du Premier ministre Donald Tusk. Face à lui, un candidat conservateur, admirateur de Donald Trump, pourrait marquer un retour vers le nationalisme.
Les candidats en lice
Le maire de Varsovie, Rafal Trzaskowski, représentant de la Coalition Civique de Tusk, affronte l’historien conservateur Karol Nawrocki, soutenu par le parti nationaliste Droit et Justice (PiS). D’autres candidats, dont un représentant de l’extrême droite, complètent ce tableau électoral.
Un contexte européen tendu
Ce scrutin intervient dans un contexte où l’UE fait face à des défis majeurs, notamment l’invasion russe en Ukraine et les tarifs douaniers imposés par Trump. Une victoire des eurosceptiques en Pologne et en Roumanie pourrait ainsi avoir des répercussions significatives.
Les pouvoirs du président polonais
Bien que limités, les pouvoirs du président polonais incluent un droit de veto législatif, un outil utilisé par le président sortant, allié du PiS, pour bloquer les réformes de Tusk visant à défaire les changements judiciaires du PiS.
Les promesses des candidats
Trzaskowski promet de renforcer le rôle de la Pologne en Europe et de collaborer avec le gouvernement pour réformer le système judiciaire. Nawrocki, quant à lui, voit cette élection comme une opportunité de contrer les valeurs libérales et de préserver l’héritage culturel polonais.