Les Australiens sont appelés aux urnes le 3 mai prochain pour des élections générales marquées par des défis majeurs : l’inflation galopante et une crise du logement sans précédent. Ces enjeux pourraient peser lourd dans la balance alors que le Premier ministre Anthony Albanese et son Parti travailliste cherchent à se maintenir au pouvoir pour un second mandat.
Un contexte économique tendu
Face à une inflation record et une pénurie de logements, le gouvernement Albanese tente de rassurer l’électorat. ‘En ces temps incertains, nous ne pouvons choisir les défis qui se présentent à nous, mais nous pouvons décider de la manière d’y répondre’, a déclaré le Premier ministre lors de l’annonce de la date des élections.
Quel scénario pour le scrutin ?
Les analystes prévoient une possible avancée de la coalition conservatrice menée par Peter Dutton. Cependant, la formation d’un gouvernement minoritaire, soutenu par des législateurs indépendants, est une éventualité sérieuse, rappelant le scrutin de 2010.
Les principaux enjeux
L’augmentation du coût de la vie et la crise du logement dominent les débats. Albanese promet la construction de 1,2 million de logements en cinq ans, tandis que Dutton mise sur une réduction de l’immigration pour diminuer la pression sur le marché immobilier. Sur le front environnemental, les deux partis s’engagent vers une neutralité carbone d’ici 2050, mais divergent sur les moyens d’y parvenir.
