Elon Musk annonce réduire son implication dans le Département de l’Efficacité Gouvernementale (DOGE) pour se concentrer sur Tesla, confrontée à des ventes en baisse. Cet article explore les implications de ce pivot et l’avenir de DOGE.
La Nature de DOGE
Malgré son étiquette de ‘soi-disant’ Département de l’Efficacité Gouvernementale, DOGE agit comme une organisation fantôme, avec des technologues infiltrés dans diverses agences fédérales. Il englobe le Service Numérique des États-Unis, rebaptisé Service US DOGE, et une entité temporaire chargée de mettre en œuvre l’agenda de DOGE.
Le Rôle de Musk
Musk prétend réduire son engagement à 1-2 jours par semaine, mais son influence demeure. Son retrait est perçu comme stratégique, coïncidant avec les difficultés de Tesla, pour rassurer les actionnaires.
L’Impact de DOGE
DOGE a construit des systèmes de surveillance pour traquer les immigrants, démantelé des agences comme le CDC et le CFPB, résilié des baux fédéraux, et licencié des travailleurs. Il a recruté de jeunes ingénieurs inexpérimentés, souvent issus d’entreprises liées à Musk ou Thiel, pour remplacer les employés fédéraux par des agents IA.
Initiatives en IA
DOGE accélère le développement d’outils d’IA, comme des chatbots pour la Sécurité Sociale, malgré des inquiétudes sur leur fiabilité. Une base de données maîtresse consolidant les informations des citoyens suscite des craintes de surveillance accrue.
Controverses
Les affirmations d’économies de 160 milliards de dollars sont contestées ; les dépenses gouvernementales ont en réalité augmenté de 10%. Des questions éthiques surgissent quant au double rôle de Musk dans l’élaboration de politiques bénéfiques à ses entreprises.
Conclusion
Bien que le rôle réduit de Musk puisse signaler un changement, l’infrastructure et le personnel de DOGE assurent la poursuite de son agenda. Cet épisode soulève des préoccupations plus larges sur la transparence, la privatisation de la gouvernance, et les risques d’une intégration technologique non contrôlée.