Le Comité de l’énergie et du commerce de la Chambre des représentants s’interroge sur les répercussions potentielles de la faillite de 23andMe sur la confidentialité des données génétiques des utilisateurs. Cette enquête soulève des questions cruciales sur la protection des informations sensibles dans un contexte législatif incertain.
Une enquête parlementaire lancée
Les dirigeants du Comité de l’énergie et du commerce de la Chambre ont exprimé leurs préoccupations concernant la gestion des données clients de 23andMe en cas de faillite. Une lettre a été adressée à l’CEO intérimaire de la société, Joe Selsavage, demandant des clarifications sur les mesures prévues pour protéger ces informations sensibles.
Des protections légales insuffisantes
La lettre souligne également les difficultés rencontrées par certains clients pour supprimer leurs données du site de 23andMe. Elle rappelle que les entreprises comme 23andMe, qui vendent directement au consommateur, ne sont généralement pas soumises aux protections de la HIPAA, laissant un vide juridique préoccupant.
Un avenir incertain pour les données génétiques
« Face à l’absence de protections HIPAA, à la mosaïque de lois étatiques sur la confidentialité génétique et à l’incertitude entourant le devenir des informations clients en cas de vente, nous craignons que ce trésor de données sensibles ne soit en danger », écrivent les représentants. Cette situation est d’autant plus alarmante que 23andMe a récemment réglé un procès pour violation de données à hauteur de 30 millions de dollars.
Une entreprise en pleine tourmente
23andMe a déposé son bilan en mars, avec la démission de sa co-fondatrice et CEO Anne Wojciki, qui a annoncé son intention de devenir un enchérisseur privé pour la société. Cette décision ajoute une couche supplémentaire d’incertitude quant à l’avenir des données des clients.
