Dans un contexte marqué par une violence exacerbée liée au trafic de drogue, l’Équateur a élu son nouveau président. Daniel Noboa, conservateur, a été déclaré vainqueur selon les résultats préliminaires, tandis que son principal rival, Luisa González, exige un recomptage des votes. Cet article explore les enjeux de cette élection cruciale pour l’avenir du pays.
Une victoire contestée
Avec 90% des bulletins dépouillés, la tendance en faveur de Daniel Noboa est jugée irréversible par le Conseil national électoral. Cependant, Luisa González, son adversaire de gauche, rejette ces résultats et appelle à un recomptage, affirmant représenter la vérité et l’unité contre la violence et les mensonges.
Les défis de Noboa
Daniel Noboa, qui a fait de la lutte contre la criminalité et de la relance économique ses priorités, se trouve face à des défis de taille. La violence des gangs et une crise énergétique persistante figurent parmi les principales préoccupations des Équatoriens.
Une violence sans précédent
L’année 2025 a été marquée par une recrudescence de la violence, avec plus de 1 000 homicides recensés. Noboa a déclaré plusieurs états d’urgence et engagé des mesures radicales, incluant la construction d’une nouvelle prison de haute sécurité et la sollicitation d’aide internationale.
L’alternative de González
Luisa González propose une approche différente, centrée sur la prévention et la réduction de la violence. Elle s’oppose à l’intervention étrangère et prône un retour à une politique sociale ambitieuse pour aider les plus démunis.
Sécurité et élections
Pour assurer la sécurité des électeurs, le gouvernement a déployé 45 000 militaires lors du scrutin. Les autorités électorales ont également interdit la prise de photos des bulletins de vote, suite à des pressions exercées par des groupes criminels lors du premier tour.